Depuis des semaines, des femmes, des hommes mais aussi des enfants et des mineurs non-accompagnés subissent les conditions inhumaines et dramatiques d’une non prise en charge humanitaire par l’Etat fédéral dans le cadre de la politique d’accueil des demandeurs de protection internationale.
Par des températures négatives et un froid polaire, ces centaines de personnes – déjà extrêmement vulnérables de par leur trajectoire migratoire pénible et périlleuse -se retrouvent dehors sans rien et totalement abandonnées par les pouvoirs publics.
Heureusement, des organismes, associations et collectifs citoyens viennent solidairement en aide à ces personnes en démontrant – une fois de plus – les incompréhensibles carences de l’Etat en la matière.
En n’agissant pas pour mettre sous protection humanitaire et sanitaire ces personnes, les partis de la Vivaldi deviennent complices de maltraitance et de non-assistance à personnes en danger !
Ils deviennent également complices d’une politique anti-migrants qu’ils dénonçaient antérieurement dans les pratiques du gouvernement MR-NVA précédent et de son sulfureux Secrétaire d’Etat Théo Francken !
Nous sommes ici dans un contexte effroyable où des cas de tuberculose, de diphtérie cutanée et de gale ont été diagnostiquées. Il est impératif que ce Gouvernement active directement la mise en place du plan de crise fédéral et l’ouverture de 1.000 places d’accueil.
Car, si c’est la peur électorale de la montée inquiétante de l’extrême-droite flamande qui tétanise à ce point les partenaires de la majorité, alors plus besoin d’aller aux élections : la politique du Vlaams Belang est déjà d’application aujourd’hui avec la Vivaldi…
