À propos

Qui nous sommes

Le 30 juin 2018, une partie des camarades du PCWB a décidé de changer le nom du parti, de quitter le PGE et de prendre des positions que l’on peut qualifier sans exagération de sectaires et bureaucratiques, sans réel débat et de manière anti-marxiste, bien déconnectée du monde réel.

Nous prenons acte de ces décisions mais nous contestons l’idée que ces camarades puissent représenter l’intégralité du courant communiste issu du PCB historique et nous maintenons donc le PC W-B.

Plutôt que de nous lamenter sur ces décisions, nous voyons cela comme un moment de déblocage.

Nous estimons qu’une organisation ouvertement communiste, rejetant l’idée qu’un aménagement du capitalisme est possible, et affirmant la nécessité du socialisme comme alternative est plus que jamais nécessaire. Mais l’affirmation de cette nécessité, et le besoin d’utiliser les outils du marxisme dans les luttes de notre époque n’imposent pas le repli sectaire et le dogmatisme. Nous pensons en outre que le groupe « PCB » fait preuve d’inconséquence en niant la spécificité du cadre plurinational et la nécessité de tenir compte d’une situation complexe.

La situation en Belgique, en Europe et dans le monde est dramatique. Crise écologique sans précédents, offensive généralisée du Capital contre les travailleurs et les peuples, retour sous des formes nouvelles du péril fasciste , risques de guerre généralisée, … nous poussent à penser que l’heure est à l’unité la plus large, au front nécessaire pour lutter contre ces dangers et sortir du capitalisme par la gauche, et non par la catastrophe planétaire. Plus que jamais, l’alternative est « Socialisme ou Barbarie ».

Notre ligne politique découle de ce constat : urgence de la situation, besoin d’alliances les plus larges possibles tant au plan local, régional, national qu’international, volonté de créer des ruptures progressistes dès que possible là où c’est possible, besoin d’une organisation sérieuse théoriquement, mais souple et réactive, adaptée aux conditions de la lutte au XXIe siècle dans un pays capitaliste avancé.

Nous souhaitons agir comme un point de ralliement des communistes de Wallonie et Bruxelles qui estiment nécessaire le fait de s’organiser, mais également de travailler aux convergences les plus larges possibles à gauche.

Nous ne prétendons pas dicter « la Vérité » mais, au moyen d’une approche rigoureuse et non-dogmatique du marxisme, nous pouvons donner des outils intellectuels et organisationnels aux luttes auxquelles nous participons toutes et tous.

En terme d’organisation, nous souhaitons nous démarquer d’une approche bureaucratique de ce que devrait être une organisation communiste au 21e siècle.

Notre unité se fait autour de quelques idées simples :

Marx , Engels et leurs continuateurs (Lénine, Gramsci, etc.) ont donné des outils indispensables à celles et ceux qui luttent. C’est la rencontre entre un marxisme non-ossifié et le mouvement réel qui peut déplacer les montagnes et permettre la rupture avec le capitalisme et la relance du mouvement vers le socialisme.
La révolution de 1917 a ouvert une phase positive pour le mouvement au socialisme, entraînant, au cours du 20e siècle d’autres pays dans les tentatives de constructions de sociétés socialistes. Mais, globalement, cette phase est clôturée, et certains débats entre différents courants marxistes, communistes, progressistes, liés à cette époque, ont perdus de leur pertinence et nécessitent d’être dépassés. Il ne sert à rien de participer au concert de propagande anticommunistes encore en vigueur, mais il serait tout aussi néfaste de s’enfermer dans une idéalisation mystique en décalage avec le monde actuel. Ni autophobie ni religiosité, donc, vis-à-vis de l’histoire et des réalisation positives et des défaites et échecs du mouvement communiste du XXe siècle mais une approche rigoureusement marxiste, critique, autocritique et combative.
La question écologique est indissociable de la question du socialisme. Il n’y a pas de planète viable sans rupture avec le capitalisme
la lutte contre l’impérialisme est urgente. La menace représentée par les Etats-Unis, l’OTAN et leurs alliés est la plus grande menace actuelle pour la paix mondiale et nos efforts doivent s’orienter dans la lutte contre la participation de la Belgique à l’OTAN, pour la sortie de cette organisation et le plus vite possible à la dissolution de cette alliance.
La solidarité internationale avec les peuples en lutte, et avec les gouvernements progressistes qui tentent de contribuer à la rupture avec le capitalisme.
La lutte contre les politiques antisociales, antidémocratiques,anti-écologiques ..partout où elles sont appliquées.
La volonté de créer des alliances politiques (et pas simplement électorales) durables pour imposer des changements majeurs, sans attendre le « grand soir » généralisé. Si des réformes de structures anticapitalistes peuvent être portées en Wallonie et à Bruxelles, il vaut mieux y travailler et les consolider que d’attendre une unanimité au nord comme au sud. Le raisonnement s’applique à l’échelle internationale également.
La nécessaire défense des conquêtes sociales et démocratiques, et la prise en compte plus approfondie des problèmes liés aux questions du patriarcat et du racisme.

Ces quelques points ne sont pas exhaustifs, mais constituent une base de discussion large.

Au point de vue organisationnel, nous proposons une organisation souple, se rassemblant autour de ces points, et s’organisant par groupes d’action/travail sur des matières spécifiques, qui rassemblent des camarades produisant des analyses, proposant des actions,… dans une logique de rassemblement et d’Unité populaire.